À l’occasion du départ de la douzième étape du Tour de France entre Toulouse et Bagnères-de-Bigorre jeudi 18 juillet, la Ministre des Sports Roxana Maracineanu s'est rendue à Toulouse pour promouvoir le plan Savoir Rouler à Vélo, piloté par le Ministère des Sports. Ce plan interministériel implique de nombreux acteurs fédéraux et associatifs qui se sont engagés à proposer aux enfants de 6 à 11 ans une formation pour leur apprendre à faire du vélo en sécurité dans l’espace public, avec le concours de la Sécurité routière. 30 jeunes toulousains des associations JAL (Jeunesse Action Loisir) et UCRM (Union Cépière Robert Monnier) se sont vus remettre leur livret d’apprentissage par la Ministre des Sports en présence de Julien Denormandie, ministre auprès de la ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales chargé de la Ville et du Logement. La Ministre a ensuite signé la charte Savoir Rouler à Vélo avec l’ensemble des opérateurs du plan sur le territoire, notamment David Julliard, adjoint au délégué à la sécurité routière et Olivier Schneider, président de la Fédération française des usagers de la bicyclette.

Chargé de l’évaluation de la limitation à 80 km/h sur les routes bidirectionnelles sans séparateur central, le Cerema a publié le 10 juillet dernier un premier rapport, un an après sa mise en œuvre. Après avoir rappelé l'historique de la mesure et les connaissances scientifiques sur les liens entre vitesse et accidentalité, le rapport présente la méthodologie déployée pour évaluer la mesure, puis les résultats. Sont détaillés : l'évolution des vitesses pratiquées, l'accidentalité, les temps de parcours et le ressenti des usagers depuis la mise en œuvre de la mesure. L'étude met notamment en lumière l'évolution positive de l'opinion publique : la part de personnes favorables a augmenté de 10 points depuis juin 2018 tandis que celle des personnes tout à fait opposées a baissé de 15 points. L’évaluation finale sera quant à elle réalisée après deux ans de mise en œuvre, en juillet 2020.

En juin 2019, selon les estimations provisoires de l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), 290 personnes sont décédées sur les routes, comme en juin 2018. Les autres indicateurs sont en baisse : le nombre d’accidents corporels s’établit à 5 114 contre 5 420 en juin 2018, soit 306 accidents corporels de moins (-5,6%) ; 6 632 personnes ont été blessées contre 6 715 en juin 2018, soit 83 de moins (-1,2%). Selon l’ONISR, les mortalités des piétons, cyclistes et motocyclistes sont stables ou en légère baisse, alors que celles des automobilistes et des cyclomotoristes sont en hausse. La mortalité des jeunes augmente (18 tués de plus en juin 2019 par rapport à 2018). La mortalité routière du deuxième trimestre 2019 est en baisse par rapport à celle de l’année 2018 : 774 personnes seraient décédées contre 842 en 2018 soit 68 personnes tuées de moins (-8%). Cette baisse concerne principalement les seniors de 65 ans et plus (34 tués de moins) et les motocyclistes (33 tués de moins) alors que la mortalité des jeunes adultes est en hausse (20 tués de plus).

Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la sécurité routière, s’est rendu le 12 juillet dernier à la journée d’inauguration du projet airbag des Hautes-Alpes et des Alpes-de-Haute-Provence, à Manosque. Afin de répondre à la mesure 15 du Comité interministériel de la sécurité routière (CISR) du 9 janvier 2018 : «protéger et responsabiliser les usagers de deux-­roues motorisés», les directions départementales des territoires (DDT) des Hautes-Alpes et des Alpes-de-Haute-Provence, portées par Marie-Pierre Novella, déléguée à l'éducation routière pour les deux départements, ont mobilisé les inspecteurs du permis de conduire et de la sécurité routière (IPCSR) afin de faire la promotion du gilet airbag auprès des auto-écoles et des candidats au permis de conduire moto. Dans le cadre de ce projet, les IPCSR des deux départements ont été dotés d'un gilet airbag et organiseront des démonstrations de son utilisation à l'issue des épreuves du permis de conduire. Les concessionnaires moto ont également été sollicités pour encourager l'usage de cet équipement. Ils proposeront une offre commerciale pour les candidats au permis de conduire qui investiraient dans un dispositif airbag.  

Le groupe Le Calvez, spécialisé dans le transport a signé l’appel des « 7 engagements pour une route plus sûre » le 28 juin dernier en présence d’Ivan Bouchier, sous-préfet de Brest. Cette signature permet au groupe Le Calvez de poursuivre son engagement pour la sécurité routière, devenant le premier transporteur breton à signer cet appel. Le groupe compte à ce jour 1 000 salariés, un parc de 580 véhicules et 730 conducteurs qui parcourent chaque année plus de 45 millions de kilomètres. Pascal Boulanger, directeur hygiène sécurité environnement qualité du groupe Le Calvez était intervenu en décembre dernier au 2^e colloque national pour la sécurité routière au travail portant sur la sécurité routière comme levier de performance.

Une convention de justice restaurative en matière de sécurité routière a été signée le mardi 9 juillet 2019 au tribunal de grande instance (TGI) de Coutances, en présence de Véronique Veillard, présidente du TGI de Coutances ; Cyril Lacombe, procureur de la République de Coutances ; Gérard Gavory, préfet de la Manche ; des directeurs des services de police, de gendarmerie et de secours ; des bâtonniers des barreaux de Coutances et de Cherbourg ainsi que des présidents des associations concernées. L'objet de cette convention est de proposer un accompagnement dit restauratif aux personnes ayant causé ou subi un accident pour mieux faire face au traumatisme. Pratique complémentaire au traitement pénal de l'infraction, la justice restaurative consiste à faire dialoguer victimes et auteurs d'infractions en vue de rétablir le lien social, de prévenir au mieux la récidive et de faciliter la réinsertion des délinquants. Dans le cadre des accidents routiers, ce processus pourra prendre la forme d'un temps de rencontre entre victime et auteur ou d’un rendez-vous avec un professionnel (centre de rééducation fonctionnelle, service d'urgence, pompier etc.) en fonction des besoins qui auront été évalués.

L’association Attitude Prévention a dévoilé le 11 juillet dernier les résultats de la première étude française montrant le lien entre alimentation et vigilance au volant. Cette étude, pilotée par le docteur Frédéric Saldmann, cardiologue et nutritionniste et le professeur Fabrice Bonnet, endocrinologue, a été menée auprès d’automobilistes en situation réelle de conduite grâce à un simulateur. Elle a évalué les risques d’hypovigilance après un repas hypercalorique, après un repas normal et après un jeûne d'une journée sur la semaine en cours (« jeûne séquentiel »). L’étude démontre que la distance d’arrêt, après une période de conduite de quarante minutes se trouve : notablement augmentée pour le groupe « déjeuner hypercalorique » (+ 9,7 m) ; sensiblement augmentée pour 75% du groupe « déjeuner normo-calorique » (+2,16 m) et réduite pour le groupe « jeûne séquentiel ». « L’étude démontre, pour la première fois, qu’un repas léger et une bonne hydratation augmentent la vigilance. Les repas trop copieux, trop gras ou trop sucrés sont à proscrire car ils ont tendance à aggraver la somnolence », conclut Frédéric Saldmann.

À l'initiative de l'adjudant-chef Michael Pillet, de l'escadron départemental de sécurité routière (EDSR) du Cher et avec le soutien de la préfecture et de la coordination sécurité routière du Cher, une vingtaine de journées de formation ont été dispensées dans le Cher en mai et juin 2019 sur les agglomérations de Bourges, Vierzon et Saint-Amand-Montrond. Chaque journée accueillait une vingtaine de conducteurs pour des ateliers de perfectionnement et de manœuvrabilité, encadrés par un motard des forces de l'ordre. Le samedi 15 juin, tous les participants ont été réunis à Bourges, pour un village sécurité routière, en présence de Pascal Dunikowski, chargé de mission national 2RM. À cette occasion, la coordination sécurité routière a pu sensibiliser l'ensemble des personnes présentes sur les risques routiers, les équipements de sécurité et les effets de l'alcool sur la conduite. Cette journée a permis à près de 400 conducteurs de se procurer un gilet airbag à bas prix (130 euros).

Lancé en avril 2017, le projet MUSE, mené par l’Utac Ceram propose un protocole d’essais permettant d’évaluer les aides à la conduite automobile (en anglais Advanced driver-assistance systems ou ADAS) dans des scénarios d’accidents impliquant un deux-roues motorisé. À l’aide de données d’accidentologie, les scénarios les plus fréquents ont été mis en lumière. A partir de ces résultats, une cible a été conçue afin de conduire les essais jusqu’à l’impact et tester pleinement les systèmes d’aide à la conduite. Les résultats sont aujourd’hui publiés afin que l’industrie automobile puisse s’en emparer et développer des systèmes d’aide à la conduite améliorant la sécurité des deux-roues motorisés.

Les policiers préventeurs de la compagnie territoriale de circulation et de sécurité routière des Hauts-de-Seine sont intervenus au sein d’un institut médico-éducatif (IME) le 2 juillet, afin de proposer une sensibilisation à la sécurité routière pour des enfants autistes. Agés de 9 à 14 ans, onze enfants ont ainsi bénéficié d’une formation théorique, avant d’évoluer sur une piste vélo. En amont de cette action, les préventeurs avaient participé à 3 réunions avec des éducateurs spécialisés pour adapter leur message au handicap des enfants. En effet, au-delà de difficultés d’expression, certains jeunes n’avaient pas de repères dans l’espace et les policiers préventeurs ont dû avoir recours des symboles : smileys, codes couleurs, etc. Cette opération a été appréciée des jeunes et de leurs éducateurs, et le rendez-vous est déjà pris pour l’année prochaine.

Le 17 juin, la coordination sécurité routière de Maine-et-Loire est intervenue à la maison d’arrêt d’Angers pour une action de sensibilisation. Les participants, détenus condamnés à de courtes peines, étaient volontaires pour intégrer cette formation. Le matin, un intervenant départemental de sécurité routière (IDSR) en situation de handicap depuis un accident de la route, a témoigné sur cet évènement et sur sa vie au quotidien après son accident. L’après-midi, deux ateliers de sensibilisation ont été mis en place : le premier sur les dangers de l’alcool au volant à l’aide de lunettes d’alcoolémie et le second sur la vitesse et les distances de freinage à l’aide d’un réactiomètre.

Le début de l’année 2019 est marqué par une hausse de 33 % des cyclistes blessés dans un accident de la route dans Paris. Afin de sensibiliser ces usagers aux risques d’accident, et plus particulièrement les nombreux livreurs travaillant à vélo, le pôle sécurité routière de Paris a organisé le 5 juillet dernier, une action de sensibilisation à destination des cyclistes. Réparation de vélo, quiz pédagogiques, prévention du vol : plusieurs stands étaient proposés par des policiers préventeurs, des membres de l’association MDB (Mieux se déplacer à bicyclette), des intervenants départementaux de sécurité routière et une société de réparation de vélos. Cette opération a été élaborée en concertation avec plusieurs plateformes de livraison (Deliveroo, Uber Eats, etc.) qui ont invité leurs collaborateurs coursiers à y participer. Une centaine de cyclistes ont participé à cette action.

La coordination sécurité routière de la préfecture du Pas-de-Calais était présente lors de la 16^e édition du Mainsquare Festival qui a rassemblé près de 116 000 spectateurs, à Arras, du 5 au 7 juillet 2019. Pendant 3 jours, plus de 5 000 festivaliers ont été sensibilisés à la lutte contre la consommation d’alcool par les 11 intervenants départementaux de sécurité routière (IDSR), les 2 chargés de mission deux-roues motorisés et les agents de la coordination sécurité routière.  Les festivaliers ont également pu venir se tester à l’alcoborne et les conducteurs sobres, gagner des t-shirts SAM « celui qui conduit, c’est celui qui ne boit pas ».

Le 25 juin dernier, la direction département des territoires (DDT) du Doubs, en partenariat avec la Carsat Bourgogne-Franche Comté et la chambre des commerces et de l’industrie (CCI) du Doubs, a organisé une conférence-forum sur le risque routier professionnel à destination des employeurs du Doubs. Après une présentation du bilan de l’accidentalité routière professionnelle, les entreprises ont assisté à des prises de parole sur les définitions des accidents de trajet au travail, les enjeux de la prévention et la mise en place d’un plan d’action au sein de l’entreprise (organisation des déplacements, gestion des communications, gestion du parc des véhicules d’entreprise, formation et sensibilisation des employeurs et employés, etc.) Au total, 70 personnes ont participé dont 44 préventeurs ou dirigeants d’entreprises ou d’administrations.

Mettre de la musique, ou sa ceinture ? Respecter son rendez-vous ou les piétons ? La nouvelle campagne du ministère des transports italien, décliné en spots télé, radio et affiches. Construite autour de quatre risques majeurs : téléphone, vitesse, ceinture et respect des piétons, la campagne s'attache à démontrer que les comportements sur la route engagent directement la vie de chacun, et qu'ils sont un choix.