En Seine-et-Marne, le Premier ministre, Édouard Philippe, annonce des chiffres historiques de la sécurité routière
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N° 159
31 janvier 2019
 
 

 
 
En Seine-et-Marne, le Premier ministre, Édouard Philippe, annonce des chiffres historiques de la sécurité routière

Édouard Philippe, Premier ministre, accompagné de Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur, de Christelle Dubos, secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé, et d’Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la sécurité routière, s’est rendu en Seine-et-Marne au Centre de réadaptation de Coubert qu'il avait visité en décembre 2017 en amont du Conseil interministériel à la sécurité routière. Le Premier ministre a échangé avec les grands blessés de la route, les équipes de secours, le personnel médical, les IDSR et les forces de l’ordre. Il est également revenu sur les actions menées par le Gouvernement depuis un an pour mettre fin à la hausse du nombre de morts et de blessés sur les routes et a présenté le bilan 2018 de la sécurité routière. Après avoir annoncé le chiffre de la mortalité sur les routes en 2018, soit 3259 personnes qui ont perdu la vie, Édouard Philippe a déclaré : « c’est beaucoup 3259, mais c'est 189 morts de moins qu'en 2017. C'est 3950 blessés de moins qu'en 2017. Et le nombre et je le dis ici à dessein, de blessés hospitalisés pendant plus de 24 heures, c'est-à-dire les plus graves, a baissé de 25 %. Je n’ai pas peur de le dire, c'est un chiffre exceptionnel. Donc oui nous sommes capables collectivement de réduire la mortalité, de réduire le nombre d'accidents, de réduire la gravité de chaque accident sur les routes françaises. Les mesures qui ont été mises en place, dont les 80km/h, ont joué leur rôle dans cette diminution », a-t-il ajouté.

 

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EN BREF
 
 
CHIFFRES
2018, l'année la moins meurtrière de l'histoire de la Sécurité routière


Selon les estimations provisoires de l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), 3 259 personnes ont perdu la vie sur les routes de France métropolitaine en 2018. Avec 189 décès de moins qu'en 2017, la mortalité routière de l'année 2018 est en baisse de 5,5 % et de 0,3 % par rapport à 2013, jusqu'alors meilleure année de référence. Après quatre années de hausse et de stagnation de la mortalité routière en France, 2018 marque donc une rupture en enregistrant le chiffre de la mortalité le plus bas de toute l'histoire des statistiques de la Sécurité routière. Ces chiffres s'inscrivent dans un contexte de trafic routier en hausse, environ +7% entre 2013 et 2017 (le trafic 2018 sera connu cet été). Concernant le passage à 80 km/h, le CEREMA a été mandaté par la délégation à la sécurité routière pour réaliser, sous la direction de l'ONISR, l'ensemble des analyses. Un pré-bilan a été réalisé à 6 mois, du 1er juillet au 31 décembre 2018 démontrant les effets immédiats de cette mesure. Sur les 189 vies épargnées sur les routes de France en 2018 par rapport à 2017, 168 sont constatées sur le réseau hors agglomération et hors autoroute. Cette baisse se concentre sur le second semestre 2018 : d'après l'ONISR, en comparaison des cinq dernières années, 116 vies ont été épargnées au second semestre 2018 sur le réseau concerné par la baisse à 80 km/h de la vitesse maximale autorisée. Sur le réseau passé à 80 km/h, la vitesse pratiquée a chuté dès le dimanche 1er juillet : de - 3,9 km/h pour les véhicules légers et de - 1,8 km/h pour les poids lourds. Elle s'est ensuite stabilisée pour les véhicules légers et a légèrement ré-augmenté pour les poids-lourds. Ces données ont été collectées sur 50 points d'observation répartis dans 20 départements.

 
 
 
PUBLICATION
Évaluation du 80 km/h : stop à l'infox


Le « comité indépendant » d'évaluation des 80 km/h (CIE) mis en place par l'association 40 millions d'automobilistes a publié dans un communiqué diffusé vendredi 25 janvier des supposées analyses, avant même la publication des chiffres officiels. L'analyse du comité prétendument indépendant repose en réalité sur un collage élémentaire de chiffres provisoires de l'accidentalité routière repris des baromètres mensuels de la Sécurité routière et concernant tous les réseaux routiers du territoire français, sans distinction entre le réseau à 80 et les autres. Tous ces chiffres ont été alignés sur une courbe de période temporelle courte, sans aucune comparaison avec des périodes longues, comme le commande l'accidentologie. Ils ne permettent en aucun cas d'analyser les effets du passage à 80. Enfin, l'accidentologie n'est pas une opinion. Elle est une science. Les prétendus experts du comité indépendant en ignorent les rudiments, et en sont informés. Leur production peut donc être qualifiée d'infox.

 
 
 
ENQUÊTE
« Usage du smartphone au volant » : publication des résultats du 3e baromètre MAIF/IFSTTAR


Malgré l’interdiction de téléphoner au volant et les efforts menés pour faire respecter la loi, les Français sont toujours plus nombreux à utiliser leur smartphone en conduisant : 46 % des conducteurs interrogés déclarent l’utiliser en 2018, contre 39 % en 2016. Les chiffres sont encore plus élevés chez les jeunes : 54 % des 35-44 ans et 61 % des 24-34 ans s’en servent en conduisant. Les appels téléphoniques restent en tête des utilisations du téléphone au volant (pratiquée par 39% des sondés), devant la consultation des SMS (34%) et l’usage du GPS sur le téléphone (32%). « Les sollicitations se multiplient, et les contenus échangés sont de plus en plus complexes. Ces appels nécessitent de longs détournements du regard. La dernière mesure gouvernementale qui permettra la suspension du permis de conduire à une personne qui tiendrait son smartphone à la main tout en commettant une infraction est largement méconnue. Seul un tiers des sondés déclare la connaître. Elle sera prévue par la Loi d’orientation sur les mobilités (LOM), discutée ce trimestre au Sénat.

 
 
 
LE CHIFFRE
En roulant à 90 km/h plutôt qu'à 80 km/h, le temps en moins passé sur la route est seulement de 1 seconde par kilomètre parcouru 
  LES TEMPS DE PARCOURS À 80 KM/H
À L'ÉPREUVE DES FAITS
« En roulant à 80 km/h plutôt qu'à 90 km/h, il peut arriver que l'on gagne du temps. » Vrai ou faux ?
OU
#vraifaux
 
 
 
 


INITIATIVES
 
 
VAR
Les Olympiades de la sécurité routière dans les CFA du Var et en PACA


Les apprentis sont à la fois des étudiants et des salariés. Lorsqu’ils se rendent sur leurs lieux de travail et de formation, c’est au moyen d’un véhicule, ce qui engendre un risque contre lequel il faut lutter. Ainsi pour prévenir les comportements dangereux chez les apprentis du Var, une action « Olympiades de la sécurité routière » a été lancée il y a une dizaine d’années par la Chambre de métiers et de l’artisanat du Var en partenariat avec la Maison de la sécurité routière du Var et les assureurs. Organisées pour la 12e fois, ces olympiades comprennent un volet pédagogique (opérations de sensibilisation) et un volet « ludique » à travers l’organisation d’un concours. Cette action est coordonnée pour la préfecture par la MSR-Var et par Sandrine Schmitt, référente départementale sécurité routière.

 
 
 
HAUT-RHIN
Le Conseil départemental du Haut-Rhin complète son dispositif de signalisation routière pour lutter notamment contre les accidents à contresens


Le Conseil départemental du Haut-Rhin a décidé de renforcer la signalisation sur les voies rapides qu'il gère, conformément aux recommandations de l'Observatoire national de la sécurité routière. Ce sont donc 49 panneaux et 70 balises en plastique qui ont été installés aux abords des 52 km de la RD 83 entre Burnhaupt-le-Bas et Houssen. Des panneaux « sens interdit », « sens interdit sur fond jaune », « obligation de tourner à droite » , ou encore des panneaux de prescription interdisant de tourner à droite ou à gauche. Le dernier accident impliquant un véhicule à contresens date d'octobre 2018 sur la RD430 dans lequel une femme avait perdu la vie.

 
 
 
MORBIHAN
L’association SRE (Sécurité routière en entreprises) se mobilise contre le risque routier professionnel 

L'association SRE du Morbihan, créée en 2001, compte une vingtaine d'adhérents. Présidée par Philippe Le Gal, expert prévention chez Enedis, son objectif « est de mobiliser les entreprises autour de la sécurité routière au travail ». Les membres se sont réunis au siège de Groupama, à Vannes, le 18 janvier dernier, pour échanger sur les différentes actions pouvant être menées dans les prochains mois et pour proposer des idées d'action à réaliser à l'occasion des Journées de la sécurité routière au travail qui se dérouleront du 13 au 17 mai 2019 avec le soutien de la préfecture du Morbihan, de la gendarmerie, de la CARSAT.

 
 
 
AQUITAINE
Première réunion du réseau régional des chargés de mission deux-roues motorisés en Nouvelle-Aquitaine le 17 janvier dernier


Le 17 janvier 2019, à Bordeaux, le pôle sécurité routière de la DREAL Nouvelle-Aquitaine a organisé la première réunion du réseau régional des chargés de mission deux-roues motorisés depuis la création de cette grande région.Étaient conviés l’ensemble des chargés de mission deux-roues motorisés de la région, les coordinations locales de sécurité routière et le pôle d’appui sécurité routière. Sur les 12 départements que compte la Nouvelle-Aquitaine, 9 étaient représentés, témoignant de l’intérêt des acteurs locaux pour ce réseau régional. Cette journée de rencontres et d’échanges, en présence de Pascal Dunikoswki, chargé de mission deux-roues motorisés de la DSR, s’est déroulée en deux temps : un temps de parole le matin sur l’actualité, l’accidentalité de chaque département et le programme d’actions pour 2019 ; et une présentation de l’application « ma route en deux-roues motorisés » (MR2RM) l’après-midi. Le porteur de ce dispositif, Yannick Depret, chargé de mission deux-roues motorisés du Calvados, était présent pour répondre aux questions de chacun. Une deuxième réunion sera programmée à l’automne 2019.


 
INTERNATIONAL
 
 
BELGIQUE
l’ASWR lance une campagne pour que les enfants soient bien attachés en voiture

La nouvelle campagne de l’AWSR rappelle aux conducteurs de toujours s’assurer que les enfants qu’ils transportent sont installés dans un siège adapté à leur taille et à leur poids, mais également qu’ils sont correctement attachés dans ce dernier. Le visuel de l’affiche représente l’évolution du dispositif de retenue à utiliser en fonction de l’enfant. La campagne est visible le long des autoroutes et des routes secondaires en Wallonie durant le mois de janvier. Le message est également relayé via différents supports consultés par les (futurs) parents (sites web, réseaux sociaux, newsletters, affiches…).

 
 
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