Édouard Philippe en Seine-Saint-Denis : l'objectif des 80 km/h « ça n’est pas de punir, c’est de sauver des vies »
Vendredi 29 juin, à quelques jours de l’entrée en vigueur du passage de la vitesse de 90 à 80 km/h sur les routes bidirectionnelles sans séparateur central, le Premier ministre – accueilli par le général de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris Jean-Claude Gallet, en présence de Michel Delpuech, préfet de police, Pierre-André Durand, préfet de la Seine-Saint-Denis, Jacques Witowski, directeur général de la Sécurité civile et de la gestion des crises, et Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la sécurité routière – s’est rendu dans un centre de formation des pompiers à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Édouard Philippe a choisi ce centre de formation pour « exprimer sa reconnaissance » aux sapeurs-pompiers et rappeler que dans plus de la moitié des accidents graves, les sapeurs-pompiers doivent désincarcérer les accidentés, pris au piège de leur véhicule. Conscient de l’impopularité de la mesure d'abaissement de la vitesse à 80 km/h, Édouard Philippe a rappelé que : « l’objectif n’est pas d’emmerder le monde » et que « si vous êtes certain que vous êtes capable de sauver 300 à 400 vies, d’éviter deux à trois mille accidents graves, on peut supporter une forme d’impopularité ». « L’idée, ça n’est pas de punir, c’est de sauver des vies » a-t-il poursuivi. En effet, chaque année en France 3 500 à 3 600 personnes meurent sur les routes, 75 000 sont blessées, dont 25 000 font l’objet de lésions soit cérébrales, soit physiques qui seront durables, permanentes et irréversibles.