En février 2017, le préfet de Charente-Maritime, Eric Jalon, avait désigné la sécurité routière, grande cause départementale de l’année 2017. Un an plus tard, son successeur, Fabrice Rigoulet-Roze, dresse le bilan et, à cette occasion, un séminaire a été organisé le 2 février à Saintes (Charente-Maritime) auquel ont participé, le préfet et le délégué, les élus locaux, les forces de l’ordre, les associations et les entreprises partenaires de la sécurité routière. Les résultats sont encourageants puisque le nombre de tués sur la route sur le département en 2017 est passé de 59 en 2016 à 40 en 2017. La préfecture a cependant décidé de poursuivre en 2018 la campagne de prévention, les contrôles et la répression engagée en 2017, afin de sécuriser les acquis. Les contrôles seront donc renforcés et thématisés (vitesse, drogue, alcool, téléphone, règles de priorité) selon les heures de la journée ou de la nuit. La mobilisation de tous restera le mot d'ordre.  

Dans le cadre de la lutte contre l’insécurité routière, une expérimentation de diminution de la vitesse limite autorisée de 90 km/h à 80 km/h a été réalisée par le CEREMA entre juin 2015 et juillet 2017. Cette expérimentation s'est déroulée sur la RN7 dans la Drôme (26), la RN57 dans la Haute-Saône (70) et la RN151 dans l’Yonne (89) et la Nièvre (58). L’analyse des résultats montre que la baisse de la vitesse limite autorisée de 90 km/h à 80 km/h a engendré une baisse moyenne des vitesses pratiquées pour tous les véhicules de 4,7 km/h. Le dossier complet est consultable en vous inscrivant sur le site du CEREMA .

Emmanuel Barbe est intervenu le 5 février 2018 à la table ronde organisé par l'Automobile entreprise sur la responsabilisation à la sécurité routière. Ainsi, 70 responsables d’entreprise ou de flottes automobiles présents ont pu échanger sur des sujets d’actualité tels que la baisse de la vitesse autorisée de 90 à 80 km/h sur les routes à double sens sans séparateur central ou la désignation du conducteur responsable par la personne morale. Le délégué a invité les représentants d’entreprise présents à signer les 7 engagements pour une route plus sûre.

160 volontaires ont participé à une étude récente menée par l’IFSTTAR (Institut français des sciences et technologies des transports, de l'aménagement et des réseaux). L'institut s'est intéressé aux origines des incidents de la route (habitudes et comportements des automobilistes) ainsi qu'aux méthodes employées par les conducteurs ou les autres usagers pour éviter que l'incident se transforme en accident. Pour réaliser cette étude, un boîtier a été installé dans le véhicule des automobilistes volontaires. Ce dispositif a permis de collecter leurs données de conduite pendant deux mois. Ces enregistrements ont été croisés avec deux autres relevés d’informations produits par les conducteurs : ils pouvaient signaler leur ressenti lors d’un incident via un bouton lié au boîtier, et tenaient, à domicile, un carnet de bord électronique. Les données obtenues ont permis d’examiner les conditions dans lesquelles surviennent certaines situations de conduite critique. 

Le 7 février 2018, une trentaine de représentants des grandes entreprises signataires des 7 engagements pour une route plus sûre se sont réunis à l'invitation du délégué interministériel à la sécurité routière et d'AXA, une des premières entreprises signataires de l'Appel national en 2016. Cette réunion, qui s'est déroulée dans les locaux d'AXA, a été l'occasion d'accueillir de nouveaux signataires, Air France, Alten, Europcar International, GRDF, le Groupe Casino, Sanofi et Unilever. Ce mouvement rassemble désormais plus de 800 signataires qui se sont engagés pour la sécurité de plus de 2,4 millions de salariés. Le risque routier professionnel fera l'objet de plusieurs rendez-vous en 2018 : Journées de la sécurité routière au travail du 14 au 18 mai, prochaine rencontre du Club des employeurs engagés le 8 juin et Colloque sur le risque routier professionnel en octobre.

Depuis 2008, le Conseil général de la Côte-d’or décerne chaque année le Prix Christian Myon de la sécurité routière, du nom d’un conseiller général décédé dans un accident de la circulation. Pour l'anniversaire des 10 ans de ce prix, le Conseil général invite les collectivités, les associations, les entreprises, les établissements d'enseignement, à l’origine d’une action sécurité routière, menée en 2017, ou travaillant sur un nouveau projet d'action de prévention ou de sensibilisation, à déposer un dossier. Le lauréat sera récompensé par une dotation pouvant aller jusqu'à 1 500 euros. Depuis sa 1^ere édition, le jury a attribué 82 prix à 37 établissements scolaires, 27 communes ou communautés de communes, 9 associations et enfin 9 entreprises.

Lundi 29 janvier, à l’occasion du match de basket de pro A opposant l’équipe de Bourg-en-Bresse, la JL Bourg Basket,  à Gravelines-Dunkerque, la JL s’est engagée en faveur de la sécurité routière en signant une convention avec l’État et le Conseil général. Dans les tribunes, les supporters de Bourg-en-Bresse ont souhaité marquer cet événement d’un geste fort en réalisant un selfie géant auquel ont participé 650 personnes portant un masque de SAM. Record à battre !

Lundi 29 janvier et pendant trois jours, l’association G-Addiction a sensibilisé les 700 élèves du Lycée Paul-Augier à Nice aux questions de sécurité routière. L’accent a été mis sur les comportements à adopter sur le lieu d'un accident avec des mises en situation réalisées par les pompiers du Service départemental d'incendie et de secours (SDIS06). Ceux-ci ont également réalisé des démonstrations relatives à l'utilisation d'un défibrillateur et ont organisé des cours d’apprentissage des gestes de premier secours. Les policiers du commissariat de Nice ont rappelé aux élèves les dangers inhérents à la pratique du deux-roues motorisé et mis en garde contre le cocktail mortel alcool/stupéfiants. Jean-Gabriel Delacoix, chef de cabinet du préfet des Alpes-Maritimes a rappelé le lourd tribut payé par la jeunesse aux accidents de la route et la raison du choix de cette action dans cet établissement dont deux élèves ont perdu la vie sur la route l’année dernière.

À l’occasion du championnat de France de Cross-country UNSS (Union nationale du sport scolaire), organisé les 19 et 20 janvier derniers à Blagnac, ville située à proximité immédiate de Toulouse, la coordination sécurité routière de Haute-Garonne a été invitée à participer au village « Sport Santé », réunissant différents ateliers de prévention. Marquée par la présence de Renaud Lavillenie, champion olympique en 2012 de saut à la perche, cette manifestation fut l’occasion de promouvoir les règles de bonne conduite à tenir en matière de sécurité routière auprès des 1 500 jeunes meilleurs sportifs de France et de leurs accompagnants. Ce premier partenariat entre la Sécurité routière et l’UNSS ouvre la voie vers de nouveaux projets de prévention à décliner en milieux sportifs scolaires aux niveaux national, régional et départemental.

Déjà à l'origine d'un film en faveur de la sécurité routière en 2017 à l'occasion de la grande cause départementale lancée par la préfecture de Charente-Maritime, l'équipe du stade rochelais a réitéré son initiative. Bien que la situation sur les routes du département se soit améliorée, l'équipe rappelle qu'en sport comme en matière de sécurité routière pour avoir de meilleurs résultats, il faut élever le niveau d'exigence.

Mercredi 24 janvier, la société Codifrance organisait une journée de sensibilisation à la sécurité routière à destination de ses collaborateurs. Une centaine d'entre eux, dont 41 commerciaux, ont participé à six ateliers : éco-conduite ; voiture tonneau ; code de la route ; conférence sur la sécurité routière ; simulateur d'autos réflexes et de conduite. Huit formateurs de l'association « Vigi 2roues » de Maison-Alfort, dont un motard de la gendarmerie et un pompier de Paris, ont encadré les ateliers. Anthony Meilleur, directeur de Codifrance rappelle que « Jusqu'à ce jour, nous n'avons déploré aucun accident grave. Pour autant, mieux vaut prévenir que guérir, et faire de la prévention. Une partie de nos collaborateurs est sur la route continuellement, l'autre sur site, mais c'est au cours du trajet domicile-travail que les accidents sont les plus fréquents ». Et de préciser : « C'est une première, qui s'inscrit dans un programme d'actions autour du bien-être de nos salariés et de notre société ».

Mardi 23 janvier 2018, les gendarmes de Haute-Saône ont mené une vaste opération de sécurité routière sur la commune de Lure (Haute-Saône) désignée Code bleu, consistant en un contrôle systématique du flux routier. Des agents de la DREAL ont également été mobilisés dans le cadre du contrôle des poids lourds. Les moyens engagés, notamment un hélicoptère de surveillance, ont permis de déceler de nombreuses infractions, dont chauffeurs de poids-lourd et fourgonnette en excès de chargement, conducteurs de véhicule léger en dépassement dangereux, utilisation du téléphone portable au volant. À l’issue de l’opération de contrôle, Ziad Khoury, préfet de la Haute-Saône, accompagné du procureur de la République de Vesoul, Emmanuel Dupic, et Jean-Michel Blaudez, colonel commandant le groupement de gendarmerie, a présenté le bilan 2017 de l’accidentalité routière du département et a souligné que 2018 sera « l'année de la fermeté ».

Afin de rappeler aux jeunes conducteurs les dangers de l'usage de drogues et d'alcool au volant et également d'insister sur les conséquences de la fatigue, l'agence wallone pour la sécurité routière a lancé une nouvelle campagne digitale avec un top 5 des situations liées à l'ivresse ou aux stupéfiants jusqu'à la Top 1, la plus fatale...