À compter du 1^er juillet 2017, tous les véhicules à deux ou trois-roues motorisés et les quads devront être équipés d'une plaque de même dimension : 210x130 millimètres. Tout conducteur circulant avec une plaque non conforme, illisible, amovible ou mal positionnée (exemple : trop inclinée) est passible d'une amende de 4^e classe (135 €). C'était déjà le cas depuis le 1^er juillet 2015 pour tous les véhicules neufs ou d'occasion concernés par une nouvelle immatriculation. Le Comité interministériel de la sécurité routière du 2 octobre 2015 a décidé de généraliser à l'ensemble du parc circulant des cyclos, motos, tricycles et quads cette taille unique de plaque. L'arrêté du 6 décembre 2016, publié le 15 décembre, a officialisé cette décision, tout en laissant un délai de 6 mois aux propriétaires de ces véhicules pour se mettre en conformité.

Cet été, le super-héros Sam reprend du service pour les jeunes. Sa mission ? Les ramener sains et saufs en sortant de soirée, aux côtés de Spider-Man. Tel l’adage de l’homme araignée, « Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités », Sam, « celui qui conduit c’est celui qui ne boit pas », aura pour mission de prendre le volant des jeunes trop alcoolisés et de les conduire chez eux sans encombre. Une question de vie ou de mort, en effet, puisque l’alcool est présent dans près d'un quart des accidents mortels des 18-24 ans. Habitué aux missions de super-héros, Sam a, depuis 3 ans, déjà revêtu les habits de Transformer Bumblebee en 2014, Terminator en 2015 et aux côtés des Avengers, en 2016 pour remplir au mieux sa mission. Le court-métrage « Spider-Sam », de 40 secondes, est diffusé à partir du 28 juin 2017 dans plus de 2 637 salles de cinéma, dans lesquelles sont attendus 7,7 millions de spectateurs, ainsi que sur les réseaux sociaux de « Sam, le conducteur désigné ».
Sam était aussi aux côtés des 200 000 festivaliers à Solidays les 24 et 25 juin afin de les sensibiliser aux dangers de l’alcool et de les inciter à adopter la bonne pratique : « celui qui conduit, c’est celui qui ne boit pas ». Une présence incontournable pour Sam qui s'était installé pour l'occasion au Sam Power Camp qui proposait aux festivaliers diverses animations − danse, quiz, test, défis − pour révéler leurs pouvoirs de super-héros.

Du samedi 1^er au dimanche 23 juillet 2017, le Tour de France, la Sécurité routière et France Télévisions diffusent sur les chaînes du service public les conseils de Nico, supporter inconditionnel de la Grande Boucle et du Code de la route, dans 7 films d’animation de 18 secondes. Spectateur assidu installé sur l’itinéraire de cette 104ème édition, Nico s’adresse avec humour à tous les usagers de la route : respect des limitations de vitesse, des feux de signalisation, du taux d’alcool autorisé et du port de la ceinture de sécurité, rappel des dangers du texting (et du téléphone) au volant, des règles pour traverser en toute sécurité et enfin de la bonne conduite à l’égard des cyclistes. Parallèlement, une action spécifique sur la problématique de la cohabitation entre cyclistes et automobilistes « La route se partage » (« cycliste : respectez les règles » « en voiture : je double, je m’écarte ») aura lieu à chaque étape du Tour de France avec deux véhicules au sein de la caravane ainsi qu’une animation au village départ ou sur la ligne d’arrivée. 

Le colonel Gauffeny, commandant de l'école de gendarmerie de Fontainebleau, a accueilli le délégué interministériel à la sécurité routière, le directeur de cabinet du préfet de Seine-et-Marne, Denis Declerck, et le sous-préfet de Fontainebleau, Jean-Marc Giraud, à la 4^e édition des Journées nationales de la moto et des motards. Cet événement qui rencontre un grand succès depuis près de 4 ans s'est tenu les samedi 24 et dimanche 25 juin à Fontainebleau (Seine-et-Marne) au Centre national à la formation et à la sécurité routière (CNFSR), spécialisé dans la formation des motocyclistes de la Gendarmerie nationale. L'objectif de ces journées est de mener une opération originale de sensibilisation et de prévention à la sécurité routière auprès des motards. Les visiteurs ont ainsi pu suivre un parcours de maniabilité et trajectoire de sécurité, assister à une démonstration de freinage ABS et d'antipatinage, à des ateliers de sensibilisation à l'alcool ou à la vitesse. La coordination sécurité routière de Seine-et-Marne a mené plusieurs actions de sensibilisation à cette occasion, notamment sur l'obligation du port des gants et sur le format réglementaire des plaques. Ces journées proposaient également aux visiteurs de tester les tout derniers modèles exposés par les constructeurs présents, 8,5 kilomètres de parcours encadrés par des gendarmes motocyclistes, en toute sécurité.

118 acteurs locaux sécurité routière ont répondu présents à l’invitation de la DSR à la journée nationale qui s’est déroulée jeudi 22 juin 2017 sur le site de Garance à Paris. Cette journée, proposée deux fois par an, s’adresse aux coordinateurs départementaux, aux animateurs régionaux et aux chargés de mission sécurité routière (CMSR). Le délégué a rappelé aux participants leur rôle déterminant pour réduire la mortalité sur les routes. À cette occasion, le préfet Yannick Blanc, haut commissaire à la réserve civique, a présenté le nouveau dispositif qui permet de recruter des intervenants départementaux de sécurité routière (IDSR). La DSR a également réuni les 20 et le 21 juin le réseau des chargés de mission deux-roues motorisés. Ces deux journées animées par Pascal Dunikowski, chargé de mission national des deux-roues motorisés, ont permis de former les nouveaux chargés de mission et de faire le point sur l’accidentalité et les dernières mesures. Rodrigo Nunez, ingénieur de l’Union des techniques de l’automobile et du cycle (UTAC), a fait une intervention sur l’étude MUSE (détection des motocyclettes par les automobiles).

Le délégué s’est rendu dans la Somme le 19 juin afin d’assister au forum régional des intervenants départementaux de la sécurité routière qui se tenait à Amiens. Philippe de Mester, préfet de la Somme, a ouvert le forum qui accueillait les IDSR des 5 départements des Hauts-de-France. À cette occasion, le délégué a pu rencontrer les bénévoles dédiés à la sécurité routière et rappeler la place de ces milliers de personnes qui interviennent chaque jour auprès de collégiens, lycéens, salariés, personnes âgées… Lors des échanges avec les intervenants départementaux, il a beaucoup été question de l’usage du téléphone au volant, qui demeure un sujet d’inquiétude. Ce forum a été l’occasion de faire un point sur les actions de l’année écoulée, d’avoir un retour d’expérience des IDSR sur les actions réalisées, de présenter les outils régionaux à disposition. Après le bilan de l’accidentalité dans la région, Didier Soyer, animateur du pôle d’appui des Hauts-de-France, a présenté ses missions et la formation « Assistance en sécurité routière aux élus par l’IDSR », de même qu'une valise pédagogique de formation permettant à tous les IDSR de bénéficier de présentations complètes et professionnelles.

La route est la première cause d'accidents graves et mortels dans le BTP, devant les chutes de hauteur. Aussi, l'Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics (OPPBTP), en partenariat avec la préfecture de l'Eure, le service de santé du BTP de l'Eure et la Carsat, a organisé le 16 juin 2017, pour la troisième fois dans le département, deux demi-journées dédiées à la prévention du risque routier. Cette action a permis de sensibiliser une centaine de professionnels à travers des ateliers pédagogiques tels que le chargement et l'entretien de véhicule utilitaire léger, l'arrimage, la voiture de retournement et la voiture « clic choc », les parcours simulant une conduite addictive ou encore le freinage sur piste (distance d'arrêt).

Les seniors les plus de 65 ans comptent pour 19 % de la population du Puy-de-Dôme, mais totalisent depuis 3 ans un tiers des personnes tuées sur les routes du département. Fort de ce constat, le directeur de cabinet, chef de projet sécurité routière, Nicolas Dufaud, a souhaité une action d’envergure ciblant les seniors tout au long de l’année 2017. Avec le soutien des villes d’accueil, la coordination sécurité routière 63 a organisé une journée d’action dans 8 villes du Puy-de-Dôme. Une phase théorique de 3 heures, réunissant 15 à 20 participants pour favoriser les échanges, leur a permis de réviser le code de la route, se perfectionner dans le franchissement des carrefours à sens giratoire ou dans la conduite sur autoroute, tester leur temps de réaction ou encore les effets de la fatigue ou de la prise de médicaments. Les sessions étaient animées par des inspecteurs du permis de conduire et des intervenants départementaux de sécurité routière. À l’issue de chaque séance, un bon pour suivre une heure de conduite dans une des 35 écoles de conduite partenaires de l’opération a été remis à chaque participant. Fin juin, l’action a déjà eu lieu dans 8 villes et concerné 220 seniors.

Organisée du 1^er mai au 15 juin 2017, la 21^e édition du P'tit Tour de l'USEP (Union sportive de l'enseignement du premier degré) a connu un franc succès et a rassemblé environ 70 000 enfants de 3 à 11 ans, à vélo et à pied, sur des parcours répartis sur l'ensemble du territoire métropolitain mais également en outre-mer. 408 étapes ont été enregistrées au sein de 68 départements. Une étape est « un déplacement actif, citoyen, à pied ou à vélo », auquel s’ajoute un rassemblement, lieu de communication et de mise en pratique.
Les jeunes participants sont éduqués à la sécurité routière par une mise en situation en milieu ouvert à la circulation ou en milieu protégé (selon le cycle scolaire) pour laquelle ils ont bénéficié d'une sensibilisation préalable. Ainsi, ils mettent en acte, dans le cadre du P'tit Tour, leurs acquis dans les domaines de la maniabilité du vélo, de l'apprentissage de la route mais également des droits et devoirs des usagers. Cette manifestation annuelle privilégie l'activité cycliste où l'acquisition de bons comportements lors des déplacements est dispensée, visant à sensibiliser ces jeunes usagers de la route aux mobilités citoyennes et à leurs enjeux.

Au printemps 2017, la Maison de la sécurité routière du Var, la préfecture et le conseil général ont noué un partenariat avec un club phare du sport varois, le Hyères Toulon Var (HTV) Basket. Une campagne d’affichage est née de cette collaboration, mettant en scène quelques joueurs du club. Le visuel de cette campagne appelée « Temps mort » met l’accent sur l'importance du partage de la route. Cette campagne d’affichage est déclinée en plusieurs formats sur les panneaux publicitaires dans les grandes agglomérations varoises, du 19 au 28 juin 2017. L’affiche sera également apposée sur la moitié du parc des autobus du Réseau mistral (agglomération de Toulon) et une version numérique sera déclinée sur les panneaux lumineux des grands centres commerciaux ainsi que sur l’écran géant de la façade du Palais des Sports de Toulon où évolue le HTV. Près de 250 affiches sont visibles dans les secteurs les plus fréquentés du département (agglomérations de Toulon, Draguignan, Fréjus, St Raphaël, Brignoles).

Pour prévenir le risque routier, la Car­sat Alsace-Moselle (Caisse d'assurance retraite et de la santé au travail) promeut les bonnes pratiques auprès des entreprises. En 2015, ce sont 483 personnes qui ont perdu la vie dans le cadre d’un trajet domicile-travail ou d’une mission, au plan national. Les déplacements routiers occasionnent tous les ans plus de 6 millions de journées perdues, dont environ 240 000 en Alsace-Moselle. En charge des risques professionnels, la Car­sat Alsace-Moselle a répondu à l’Appel national des entreprises en faveur de la sécurité routière en tant qu’employeur (elle a adopté les 7 engagements) et en tant que prescripteur (elle relaye l’Appel auprès des entreprises). Cette mobilisation a été formalisée le 20 juin par Mme Lustig Arnold, directrice de la Carsat, Mme Trignat, directrice du cabinet du préfet de la région Grand-Est et préfet du Bas-Rhin, et M. Lischetti, directeur des risques professionnels. La caisse avait or­ga­nisé pa­ral­lè­le­ment une jour­née de sen­si­bi­li­sa­tion à la sé­cu­rité rou­tière pour ses 990 sa­la­riés au­tour de di­vers ate­liers : voi­tures ton­neau, éco­con­duite, si­mu­la­teur de choc, dis­trac­teur au vo­lant. De­puis le lan­ce­ment de l’Appel le 11 octobre 2016, plu­sieurs en­tre­prises de la région Grand-Est ont déjà signé une charte sur la pré­ven­tion du risque rou­tier, comme Kuhn à Sa­verne, les Grands Chais à Pe­ters­bach ou Mars à Ha­gue­nau. Dans le Haut-Rhin, la Capeb (Confé­dé­ra­tion de l’ar­ti­sa­nat et des pe­tites en­tre­prises du bâ­ti­ment) a rejoint ce mouvement.

L’entreprise de transports Cetup figure parmi les premiers signataires de l’Appel national des entreprises en faveur de la sécurité routière. Très active en matière d’actions de sécurité routière à l’égard des salariés, Cetup a par ailleurs organisé le 30 mai une matinée d’échange autour du développement durable, de la RSE et de la mobilité innovante. Elle a à cette occasion reçu les étudiants de L’Idrac Business School et de l’IMT Grenoble. Laurence et Jean Pierre Caposselle, cofondateurs et codirigeants de Cetup ont insisté sur leur engagement en matière de développement durable et d'éco-responsabilité. Ils avaient convié de nombreux partenaires locaux, privés et publics, pour évoquer ces sujets devant les étudiants.

Un panneau électronique a été installé dans la ville de Longueuil au Québec pour signifier aux automobilistes qu'ils n'ont pas respecté l'arrêt devant un passage piétons. C'est une entreprise française, Sterela, qui a mis au point une technologie permettant de capter, à l'aide de caméras, la présence de piétons et des voitures. S'il y a infraction, le panneau indique que le conducteur n'a pas cédé le passage.