Depuis le 20 novembre, deux mesures de la loi de modernisation de la justice du XXI^e siècle issues des décisions du Comité interministériel de la sécurité routière du 2 octobre 2015 sont entrées en vigueur. La première permet que les véhicules contrôlés en dépassement de 50 km/h (ou plus) de la vitesse maximale autorisée soient immobilisés et immédiatement placés en fourrière par les forces de l'ordre. Cette mesure, applicable à l'encontre des conducteurs français comme étrangers, vise à empêcher qu'un conducteur ayant une conduite aussi dangereuse ne puisse repartir au volant de son véhicule. La seconde mesure permet de créer un délit spécifique de conduite d'un véhicule en faisant usage d'un permis de conduire faux ou falsifié, qui sera désormais puni de cinq ans d'emprisonnement, de 75 000 euros d'amende et de plusieurs peines complémentaires, dont celle de confiscation obligatoire du véhicule.

Décidé en Comité interministériel de la sécurité routière du 2 octobre 2015 (mesure 7), l’arrêté du 30 octobre 2016, publié le 22 novembre 2016, élargit au cadre médico-administratif la possibilité de recourir à un éthylotest anti-démarrage (EAD) pour les usagers de la route qui ont des difficultés à dissocier alcool et conduite. À partir du 1^er décembre 2016, dans la Drôme (26), le Nord (59) et la Marne (51), les médecins agréés de la commission médicale de la préfecture auront la possibilité de donner un avis favorable au préfet à la restitution d’un permis de conduire sous ces deux conditions : d'une part, l’usager devra faire installer volontairement, à ses frais, un dispositif homologué d’anti-démarrage électronique dans le véhicule qu’il conduit. D'autre part, il devra accepter un suivi médico-psychologique dans un établissement spécialisé en addictologie. Sur le fondement de cet avis médical, le préfet du département délivrera à la personne concernée un permis de conduire d’une durée temporaire. Une mention spécifique indiquant l’obligation d’EAD apparaîtra sur le permis, afin de permettre le contrôle par les forces de l’ordre.

Les NRJ Music Awards ont réuni cette année 5,3 millions de téléspectateurs, dont 62% de part d'audience sur la cible 15/24 ans. L’événement cannois, retransmis depuis le Palais des Festivals, qui a été largement suivi et commenté sur les réseaux sociaux a été l’occasion pour la Sécurité routière de donner une forte visibilité à Sam, le conducteur désigné. Le soir de la cérémonie, montée des marches et smoking pour un Sam en star qui a fait scander à une foule en délire le désormais célèbre « celui qui conduit, c’est celui qui ne boit pas ! ». En amont, le concours Instagram #DuSamDansTonSon qui faisait gagner des places VIP pour l'événement avait déjà donné le ton. La présence de Sam s’est enfin faite sentir sur place avec distribution d'accessoires à la Before et l'After, diffusion du film Samvengers sur la façade du Palais, mascotte Sam présente durant tout l'événement et pour couronner le tout, samfies avec Nikos Aliagas, Miss France ou encore Amir, grand gagnant dans la catégorie chanson française de l’année lors de cette édition.

Dans le cadre de son déplacement à La Réunion du samedi 5 au mardi 8 novembre 2016, Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la sécurité routière, a signé une convention qui acte un partenariat entre la préfecture de La Réunion et l'association Entreprendre pour la sécurité routière au travail (ASSER). Elle relaye les 7 engagements de l'Appel national du 11 octobre dernier, signés par 21 grands chefs d'entreprise. Ainsi, les 30 entreprises adhérentes de l'ASSER, qui œuvrent dans la prévention du risque routier professionnel, déclineront les 7 engagements auprès des 3 000 salariés concernés afin de les sensibiliser aux risques routiers et promouvoir une culture de sécurité routière dans l'entreprise.

Une convention a été signée le 8 novembre par le préfet de La Réunion et les chefs de service de l'État, en présence de la ministre de la Fonction publique, Annick Girardin, et d'Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la sécurité routière. En écho aux 7 engagements des entreprises pour une route plus sûre, cette convention engage les différentes administrations de la fonction publique de La Réunion, qui emploient près de 84 000 personnes, à prendre les mesures nécessaires à la sécurité de leurs collaborateurs dans l'exercice de la conduite. Il sera ainsi réalisé des plans de prévention des risques routiers et sera mené des actions de sensibilisation, d'information et de formation auprès des agents. Il s'agit d'un engagement fort de l'administration locale en faveur de la sécurité des agents publics.

Mardi 15 novembre, Emmanuel Barbe s'est rendu dans les Landes, où il a inauguré le centre d’examen du permis de conduire de Mont-de-Marsan, en présence de Frédéric Perissat, préfet des Landes.
Réalisé dans une constante prise en compte des directives de la loi sur la transition énergétique pour la croissance verte par la construction d’un bâtiment performant, en utilisant du bois de la filière locale, ce nouveau bâtiment de 116 mètres carrés en pin des Landes dispose de deux pistes pour camions et d'une piste pour motos, les premières pistes publiques du département pour ces épreuves. Le nouveau centre a été inauguré avec l'objectif d'améliorer les conditions de passage de l'examen pour tous, y compris les écoles de conduite, ainsi que les conditions de travail des inspecteurs du permis de conduire et de la sécurité routière.  

Parce que l'amélioration des comportements passe par la sanction mais aussi par la prévention dès le plus jeune âge, l'État a signé avec la ville de Tarbes et la MAIF une convention pour donner aux « conducteurs de demain » les bons réflexes à adopter sur la route. 600 à 700 élèves d’une quinzaine d’école vont recevoir une formation de sécurité routière, d’abord théorique sur le temps scolaire, puis ils passeront à la pratique sur une piste aménagée aux exercices de sécurité routière. À l'occasion de cette journée à Tarbes, Emmanuel Barbe a assisté à un spectacle de marionnettes destiné à enseigner aux enfants à traverser en toute sécurité, s’est entretenu du suivi de la réforme du permis de conduire avec les inspecteurs, avant d'accompagner les gendarmes lors un contrôle de vitesse. Il a enfin participé à un débat de réflexion entre des jeunes ayant commis des infractions routières et des personnes gravement accidentées.

La remise des prix de la première édition d'Innov'Street a eu lieu mercredi 23 novembre, au siège de la Sécurité routière. Les élèves d'Arts et Métiers ParisTech - ENSAM ont remporté le premier prix. 

Ce concours a été lancé en juin 2016 pour offrir aux élèves ingénieurs l'opportunité de proposer des idées innovantes pour lutter contre l'insécurité sur les routes. Co-organisé par la Délégation à la sécurité et à la circulation routières (DSCR) et le Bureau national des élèves-ingénieurs (BNEI), ce concours avait 3 objectifs : développer les compétences des étudiants dans le cadre d'un projet motivant et concret ; leur permettre de rencontrer des représentants des entreprises du monde de l'automobile et de l'innovation ; et enfin, offrir de la visibilité aux écoles d'ingénieurs sur des sujets d'innovation technologique en lien avec une problématique sociétale forte.

Le Conseil national de la sécurité routière (CNSR) est assisté par un comité des experts dont les membres exercent leur mandat en toute indépendance. Ce comité est saisi par le président du CNSR ou par le délégué interministériel à la sécurité routière, pour éclairer les travaux du CNSR sur le fondement des connaissances scientifiques et techniques, afin de conforter sur des bases objectives les recommandations du CNSR. Le nombre des membres du comité a été volontairement limité à 15 pour favoriser les échanges et privilégier le travail en équipe. Nommés pour trois ans, les experts seront sélectionnés à l’issue d’un appel à candidatures lancé au sein de la communauté scientifique et technique. Afin de respecter les règles de parité, l'écart entre le nombre de femmes et le nombre d'hommes ne sera pas supérieur à un. L’appel cible des personnes reconnues par leurs pairs pour leurs travaux dans un domaine en lien avec les thématiques de la sécurité routière. Il inclut également des candidats connus pour leur qualité d’expertise opérationnelle de terrain. Si vous souhaitez vous porter candidat, vous pouvez télécharger le dossier de candidature ici ou vous rendre sur le site du CNSR. Votre dossier renseigné devra ensuite être adressé, avant le 2 janvier 2017, par courriel à l'adresse suivante : onisr-dscr@interieur.gouv.fr

L’opération Sauve tes doigts, menée par Axa prévention et Club 14 a pour objectif de sensibiliser les conducteurs de deux-roues motorisés à l’importance de bien s'équiper, notamment pour les femmes et les conducteurs de scooter. Jeudi 17 novembre, 1 300 paires de gants certifiés CE ont été distribuées sur la Place de La République, à Paris. Emmanuel Barbe était sur place pour soutenir cette action, qui fait écho à la nouvelle règlementation en vigueur depuis le 20 novembre qui rend le port des gants obligatoire à moto. Samedi 19 novembre, l’opération a été réitérée à Marseille. De plus, les motards et scootéristes ont pu bénéficier d'un diagnostic complet de leur équipement par des professionnels, notamment des enseignants d'école de conduite, et rencontrer des start-ups créatrices de modes de protection innovants.

Le challenge intercollèges de sécurité routière est l’action phare organisée depuis deux décennies par l’État (préfecture et Direction académique des services de l’Éducation nationale du Var) et le Département du Var avec leurs partenaires dans les établissements du second degré. Cette action est destinée à sensibiliser les collégiens aux risques routiers en les faisant travailler sur des thèmes de sécurité routière durant l’année scolaire et en leur proposant des ateliers pédagogiques dans leur établissement. Le Challenge concerne pour cette année scolaire 23 établissements secondaires et touche environ 4 000 élèves des classes de 4^e et 5 000 de 6^e dans tout le Var qui s'émuleront entre eux autour de nombreux ateliers, en attendant la remise des prix, le 17 juin 2017 dans l'Atrium de l'Hôtel du département. 

À l’initiative de la maison de la sécurité routière, avec le soutien de la préfecture des Alpes-Maritimes, en association avec PSRE, le CDG06, centre de gestion de la fonction publique territoriale des Alpes-Maritimes, la Caisse d'assurance retraite et de la santé au travail du Sud-Est et les villes de Grasse et de Vence, deux événements ont été organisés pour faire le point et progresser sur la gestion du risque routier lié au travail, à Vence et à Grasse.
À Vence, le 9 novembre dernier, le sujet était le suivant : « En cas d’accident de la route d’un salarié, quelles responsabilités ? Quelle prévention ? ». En partant de scénarios d’accidents de la route dans le cadre du travail, les intervenants ont exposé, en fonction de leur spécialité, leur point de vue sur les conséquences de l’accident ainsi que les mesures de prévention à mettre en place.
À Grasse, le 25 novembre prochain, le thème sera « diagnostic de votre gestion du risque routier » : chaque participant pourra échanger sur des échanges sur les solutions concrètes avec des spécialistes de la prévention.

Le Réactif théâtre, une troupe de prévention parisienne, est intervenu au lycée professionnel de la Morlette de Cenon, au lycée général Montesquieu de Bordeaux et au lycée professionnel Emile Combes de Bègles, en partenariat avec la coordination de sécurité routière de la Préfecture de Gironde. La pièce aborde le sujet des addictions telles que l’alcool, la drogue, médicaments et également la conduite à risques. Ces interventions étaient composées d’une heure de représentation théâtrale et d’une heure de débat avec les élèves. Afin de capter l’attention et marquer les esprits, les jeunes étaient invités à donner leur avis sur la pièce et sur les addictions en général. Tout élève avec une idée intéressante pour aider un personnage s’est vu invité sur scène pour la mettre en pratique devant ses camarades..

D’ici au mois de janvier, 7 totems de 3 m de haut seront installés à proximité des écoles pour inciter les automobilistes à la prudence. Le premier panneau géant a été inauguré au début du mois devant une école élémentaire. L’année dernière, alors que la municipalité lançait un programme de sensibilisation à la sécurité routière, Pascal Massuel, adjoint au maire délégué à la sécurité, a rencontré l’Inspection d’académie pour élaborer un concours de dessins avec les enseignants et les associations de parents d’élèves. Sept dessins lauréats ont été sélectionnés pour porter le message des enfants sur des panneaux géants.

La NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration) a annoncé que les véhicules électriques et hybrides devront être équipés d’un système d’émission sonore pour des vitesses inférieures à 30 km/h, à partir de 2019. En effet, en 2013, une enquête avait montré qu'aux États-Unis, ces véhicules silencieux étaient impliqués dans 19 % d'accidents avec des piétons de plus que les voitures thermiques. Face à ce problème de voitures silencieuses et donc dangereuses pour les piétons, l’Europe a également prévu une règlementation pour les années à venir. Ce dispositif devrait s'activer jusqu'à 20 km/h et en marche arrière. Certains constructeurs automobiles ont déjà anticipé ce problème et proposent des avertisseurs sonores.