Le 14 septembre dernier, le ministère de l’Intérieur a déployé un dispositif d’urgence à destination de 5 014 propriétaires de véhicule d’occasion potentiellement dangereux, suite à une remise en circulation de voitures gravement endommagées. 3 174 personnes ont pris contact avec la plateforme d’appels téléphoniques dédiée. Parmi elles, 219 ont refusé l’expertise qui leur a été proposée et 134 ont déclaré leur véhicule à l’état d’épave, donc impossible à expertiser. Sur les 2 449 expertises effectuées, près de 40 % (850) présentaient de graves dangers pour la sécurité. À ce jour, 2 059 véhicules restent à expertiser. Un deuxième courrier du délégué interministériel à la sécurité routière, Emmanuel Barbe, a été  expédié lundi 25 avril 2016 aux propriétaires de ces véhicules. Ces personnes sont invitées à contacter la plateforme d’appels. Un opérateur leur proposera un rendez-vous avec un expert agréé. Cette fois, les personnes concernées ont jusqu’au vendredi 13 mai 2016 pour prendre rendez-vous afin de procéder à une expertise (à leurs frais). Au-delà, le certificat d’immatriculation sera suspendu, interdisant au véhicule de circuler. La profession des experts en automobile représentée par la Confédération française des experts en automobile (CFEA) ainsi que les professionnels de l’assurance se sont à nouveau pleinement engagés auprès du ministère de l’Intérieur pour engager cette deuxième phase de l’opération « 5 000 VO ». 

Vendredi 15 avril 2016, Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la sécurité routière, a assisté, à l’invitation de Jean-Luc Marx, préfet de Seine-et-Marne, à l’Opération silhouettes : 91 silhouettes représentant le nombre de personnes tuées sur les routes de Seine-et-Marne en 2015. Le délégué interministériel à la sécurité routière a tout d’abord rencontré les lycéens, les professeurs et le proviseur du lycée professionnel des métiers du bâtiment Benjamin-Franklin de La Rochette, près de Melun, qui ont élaboré ces silhouettes en bois. La délégation a assisté à l’exposition éphémère de silhouettes installée sur le parvis de la préfecture de Seine-et-Marne. Emmanuel Barbe a ensuite participé à une réunion de travail, présidée par Jean-Luc Marx, sur les thèmes de la politique de sécurité routière dans le département. Cette concertation s’est tenue en présence des trois procureurs de la République, de la direction départementale de la sécurité publique (DDSP), de la  gendarmerie, des CRS, des pompiers, de l’inspection académique,  de la direction départementale des territoires (DDT), et d’une  intervenante départementale en sécurité routière (IDSR). Le délégué interministériel à la sécurité routière a salué le remarquable travail effectué par les lycéens, frappés par le décès de deux de leurs camarades sur une route du département l’année dernière. 

La coordination départementale de sécurité routière organisait un module de sensibilisation aux dangers de la route le 5 avril 2016 à l'Institut thérapeutique éducatif et pédagogique (ITEP) Les Bastides à Marseille. Cet établissement accueille des enfants et des adolescents âgés de 4 à 18 ans présentant des troubles psychologiques. Les ateliers proposés s'inscrivaient pleinement dans la mission de l'ITEP d'acquérir une plus grande autonomie, dans un but d'intégration et d'insertion.  Des ateliers sur les risques de la conduite à moto, une sensibilisation au port des équipements de protection ou aux effets des traitements médicaux sur la vigilance ont été proposés à ces jeunes usagers de la route.

Trois étudiantes en BTS communication des entreprises de la cité scolaire Albert Londres à Cusset ont réalisé, dans le cadre de leur scolarité, dix visuels grand format de sensibilisation à la sécurité routière. L’objectif de ces étudiantes était, notamment, de toucher des jeunes de leur âge. Elles ont mené ce travail avec le soutien du Point information jeunesse de Vichy Val-d’Allier et ont bénéficié d’un financement de la préfecture de l’Allier dans le cadre du Plan départemental d’actions de sécurité routière. Grâce à un langage graphique parfaitement maîtrisé mêlant photos, textes et dessins, ces étudiantes ont voulu communiquer sur les dangers de la route, notamment auprès des jeunes conducteurs. Le résultat est saisissant : de grandes affiches qui marquent le regard, provoquent un « arrêt sur image », et suscitent la réflexion. L’exposition a été présentée au directeur de cabinet du préfet de l'Allier et aura vocation à être diffusée largement.

Dimanche 17 avril, la préfecture de la Moselle a renouvelé à l’attention des conducteurs de deux-roues motorisés une journée de remise à niveau visant à améliorer leur sécurité et celle des autres, par une découverte des risques liés à cette activité, au centre d’examen du permis de conduire de Pouilly. Organisée par le bureau de la sécurité routière de la préfecture de Moselle en partenariat avec les gendarmes de l’escadron départemental de la sécurité routière du département, la journée s'est déroulée autour de 7 ateliers. Les actions développées de cette journée visaient à l'apprentissage de la trajectoire de sécurité, à la maîtrise de la motocyclette (ateliers de maniabilité et d'évitement, freinage d'urgence) et enfin à un apport théorique (mécanique, angles morts poids lourds par deux inspecteurs du permis, accidentologie, équipements, démonstration airbag).
Un peu plus de 120 motards et passagers ont participé à cette journée, et chaque motard a pu ainsi se perfectionner pour une pratique plus sûre, plus responsable.

Initiée en 2014 par Jean-Luc Puyo, procureur de la République près le Tribunal de Grande instance de Dax, cette opération est née de la nécessité de diversifier les réponses pénales face à certains comportements routiers et de les adapter aux personnes verbalisées. Ainsi à l'occasion des festivités organisées par la ville de Dax, les personnes ayant commis des infractions (14 au total allant de l'usage du téléphone portable à la circulation sur la bande d'arrêt d'urgence) se voient proposer un stage de quelques heures sur place. Les contrevenants sont, par exemple, confrontés aux risques de la conduite d'un véhicule en état d'ébriété et prêtent main forte aux bénévoles institutionnels en participant à la distribution de repas ou encore à l'aménagement du point repos.