Des conducteurs de deux-roues motorisés représentent près de la moitié des blessés graves et un quart des décès sur la route. La majorité des accidents à moto se produit lorsque le motard se sent en confiance, de jour, par beau temps et en rase campagne.
Cette nouvelle action de sensibilisation s'articule autour d'un nouveau film diffusé depuis le 25 mars 2016 à la télévision et sur les réseaux sociaux, deux spots radio, des témoignages de motards accidentés et de leurs proches et des « Paroles de motards », à retrouver sur le site d'engagement de la Sécurité routière routeplussure.fr.
Le réalisateur Bruno Aveillan signe un deuxième film « Onde de choc » pour la Sécurité routière. Comme dans le premier film avec des automobilistes, il met en évidence les bouleversements irréversibles engendrés par un accident de la route dans l’entourage des conducteurs de deux-roues motorisés victimes de la route.

Les chargés de mission deux-roues motorisés départementaux se sont réunis le mardi 22 mars 2016 au sein des locaux de la délégation à la sécurité et à la circulation routières (DSCR) pour leur première journée de formation annuelle qui en compte quatre. Le réseau professionnel des chargés de mission deux-roues motorisés est piloté par la DSCR qui dispose pour son animation d’un chargé de mission deux-roues motorisés national placé dans la sous-direction de l’action interministérielle. À cette occasion, ils ont pu prendre connaissance de l'étude que la Sécurité routière a confiée au Cérema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement) et à l’Utac-Ceram.
Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la sécurité routière, a remis les premières vestes airbag aux chargés de mission deux-roues motorisés présents. Cet équipement, qui assure le même niveau de protection qu'un casque, mais sur l'ensemble thorax/abdomen, partie du corps très exposée lors des accidents, leur permettra de communiquer sur ce nouvel outil. Il contribuera également à renforcer leur sécurité au cours de leurs prochaines missions de sensibilisation sur le terrain en circulant avec leur moto. Chaque année, le réseau des chargés de mission deux-roues motorisés organise, grâce au PDASR, environ 500 actions de prévention sur l'ensemble du territoire national et dans les Dom et les collectivités d'outre-mer permettant de sensibiliser plusieurs dizaines de milliers d'usagers de deux-roues motorisés.

Après une interruption de 5 ans, la journée nationale des acteurs locaux de la sécurité routière a réuni mardi 22 mars 2016 à la DSCR, à Paris dans le nouvel immeuble Garance, plus de 100 personnes. Chefs de projet, coordinateurs et animateurs régionaux ont ainsi été réunis pour faire le point sur différentes thématiques relatives à la politique publique de sécurité routière. Le délégué interministériel à la sécurité routière, Emmanuel Barbe, a ouvert les échanges afin de présenter l'actualité de la Sécurité routière. Après la présentation du bilan de l'accidentalité 2015 par Manuelle Salathé, secrétaire générale de l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), Pierre Vaiss, adjoint au sous-directeur de l'action interministérielle, a présenté le calendrier de mise en œuvre des nombreuses mesures issues du comité interministériel de la sécurité routière (CISR) du 2 octobre 2015.

Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la sécurité routière, s'est rendu en Isère le mercredi 23 mars 2016, afin d'y rencontrer Jean-Paul Bonnetain, préfet de l’Isère, Alexander Grimaud, directeur de cabinet, chef de projet sécurité routière et les acteurs locaux de la sécurité routière. À cette occasion, il a pu assister à une action de sensibilisation du PDASR dans le cadre d‘une journée défense et citoyenneté organisée par le centre du service national de Varces. Puis il a participé à un contrôle de vitesse sur la RN481 organisé par les forces de police et de gendarmerie. Lors de ce contrôle, les forces de gendarmerie ont présenté le véhicule ETM (équipement de terrain mobile) qui permet de déceler les contrevenants aux règles de vitesse tout en étant en mouvement dans le flux des usagers de la route. 

De nombreux conducteurs de deux-roues motorisés pensent qu’une moto freine sur une distance plus courte qu’une voiture à vitesse égale. En l’absence de documentation précise sur les performances de freinage des deux types de véhicules, la Sécurité routière a confié au Cérema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement) et à l’Utac-Ceram la réalisation d’une étude sur la comparaison du freinage en situation d’urgence entre motos et voitures particulières. Une expérimentation inédite a eu lieu au circuit de Montlhéry, en ligne droite et par beau temps. Cette étude montre qu'en cas de freinage d’urgence une moto parcourt 3 mètres de plus qu’une voiture à 50 km/h et 7,5 mètres à 90 km/h.
En allant à l'encontre d'une idée reçue, à l’aide de données scientifiques, la Sécurité routière espère apporter aux motards une meilleure évaluation des distances de freinage pour leur sécurité et celle des autres usagers, à moto comme à scooter. Augmenter les distances de sécurité et modérer la vitesse sont plus que jamais indispensables aux motocyclistes pour diminuer les risques de collision et de perte de contrôle. 

Le département du contrôle automatisé (DCA) de la délégation à la sécurité et à la circulation routières a analysé les données relatives aux excès de vitesse des conducteurs de deux-roues motorisés tels que constatés par les radars fixes et les radars mobiles des forces de l’ordre. L’enquête a étudié les différences de comportements en fonction de trois critères : l’âge de la personne déclarée comme conducteur du véhicule, le signalement ou non du contrôle, les limitations de vitesse (50, 70, 90, 110 et 130 km/h). Les courbes qui en résultent mettent en évidence deux âges de la vie où les excès de vitesse sont particulièrement courants : le premier se situe entre 18 et 25 ans, le second, autour de la cinquantaine. Si les excès de vitesse des cinquantenaires sont particulièrement nombreux, ils sont cependant moins graves que pour les jeunes. 

Fun radio lance une série radio « Alice passe son permis » diffusée dans l’émission « Lovin’ Fun » tous les jeudis soirs, opération qui a été lancée à l’antenne le 24 mars. La Sécurité routière en est partenaire. Alice, animatrice de l'émission, s'est lancée dans l'aventure du permis de conduire. Chaque semaine, elle tiendra une chronique dans laquelle elle racontera les étapes de son parcours : choisir son école de conduite, choisir la formule adaptée, connaître les solutions de financement... Autant de sujets qui seront diffusés auprès de 368 000 auditeurs (dont 53 % de 15-24 ans). « Le permis c'est les bons gestes dès le départ », voici le message que souhaite faire passer la Sécurité routière à travers ce partenariat. 

La sécurité routière néo-zélandaise (New Zealand Transport Agency) a conçu un nouveau film drôle et sensible pour inciter à ne pas décrocher son téléphone en conduisant. Intitulée « Put me first, drive phone free » (« Pense à moi d’abord, conduis sans téléphone »), cette campagne, largement reprise sur les réseaux sociaux, compte plus de 370 000 vues sur YouTube.